mercredi 25 juin 2008

25$ sur LuckyAce + soft de probas à 99$ (licence à vie)

Tout d'abord s'inscrire sur BankRollMob. Rentrez de vraies coordonnées (vous en aurez besoin pour la Room).

Ca y est ? Votre compte est validé ? Alors, on continue : Rendez-vous dans BankRollMob : Menu : "BankRoll". Choisissez LuckyAcePoker ->"Détails".

Tout en bas "Request" et suivez la procédure à la lettre (en rentrant les mêmes coordonnées).

Tout est expliqué en détails. Revenir sur BRM et Cliquez en bas sur Request et rentrer votre "
username" que vous avez utilisé sur LuckyAce.

Conseil : Ne mettez pas de virgule dans votre adresse.

Good game.

mardi 24 juin 2008

Cheche Poker Tour 2

C'est avec grand plaisir que je vous annonce ma victoire au CPT2.

Après 18 SnG + 9 HU répartis sur 2 jours, je l'emporte d'une courte tête sur Thomas, qui a réalisé un parcours sans faille (et qui réalise même un record qui sera difficile à battre : le nombre de victoire lors d'un CPT, avec 5 victoires sur 18).

Me voila tout auréolé de ce sacre et d'un trophé !


Merci Cheche d'avoir pu me faire connaitre ce genre d'expériences et à toute l'équipe des Gus En Scène.

N.B. : La photo est de Cheche aussi : greats !

Tous les détails ICI (Le blog de Cheche( et oui, encore lui !))

vendredi 13 juin 2008

Stratégie pour les tournois re-buy

“A ne pas vouloir trop dépenser, on dépense trop” – Proverbe Espagnol.

Les Tournois “Re-buy” sont mes favoris. Une des raisons principale est qu’un tiers des joueurs sont sortis sans recaver au bout d’une heure de jeu (et de re-buy pourtant !). Beaucoup de personnes s’inscrivant à ces tournois le font dans l’esprit de ne pas recaver (ou de prendre l’Add-On de la pause). A mon avis, c’est la pire des stratégies. Fondamentalement, vous ne devez pas jouer un tel tournoi, si vous n’avez pas l’intention de recaver.

Quelques questions à ce sujet :

Doit-on recaver dès le début du tournoi ?

Tout d’abord, vous DEVEZ faire un re-buy dès la première main d’un tournoi. Vous verrez pas mal de joueurs le faire aussi, et c’est une bonne chose. La majorité des joueurs (qui ne recavent pas) pensent que si ils doublent dans ces premières mains, ils auront le même stack que les personnes ayant déjà pris un buy-in supplémentaire ! C’est vrai, mais au delà de ce cliché, si vous doublez avec un buy-in supplémentaire, vous, vous aurez quadruplé (par rapport à un joueur que n’a pas pris ce buy-in )!

Doit-on recaver une infinité de fois dans la première heure de re-buy, ou doit-on quitter le tournoi au bout d’un moment ?

Si vous faites un tournoi de ce type, vous devez avoir présent à l’esprit de jouer pour au moins une heure ! Comme je le disais précédemment, ne les faites pas si vous n’avez pas assez d’argent ou l’intention de recaver et de prendre un Add-On !

Quelle est la meilleure stratégie de jeu pendant la période re-buy ?

Beaucoup de joueurs ont des stratégies différentes quant à l’approche de cette période. A mon avis, la meilleure (cela n’engage que moi) est de jouer agressif. Quand je dis agressif, c’est jouer de façon MEGA agressive pendant cette première heure. Pendant les premiers rounds (blinds encore basses), s’il n’y a pas de relance, j’envoie à Tapis quelque soit ma position (même aux Blinds).

Je fais cela avec n’importe quelles cartes et je montre toujours ma main. Bien sur, certains vont vouloir nous attraper et vont commencer à Slowplayer des monstres comme AA ou KK. Mais qu’importe, vous vous construisez une image de joueur Loose/Donkey/Agressif. C’est très important.

Puis après le 2ème ou 3ème changement de blinds je freinerai le rythme, de façon à jouer une main forte de la même façon, en espérant toucher un max de jetons. Un seul objectif : Finir la période re-buy avec au moins le double du stack de départ (idéalement le triple).

Doit-on prendre le add-on ?

Vous devez toujours le prendre quelque soit votre stack ! Cela permet d’avoir une certaine zone de confort et un M plus important.

Article traduit de José Sévérino (Team Bodog)

Les parties loose en No-Limit Hold'em.

Alors que la plupart des articles traitent de parties de niveau moyen ou élevé, de nombreux commentaires de forums expriment la difficulté de gagner dans des parties moins chères, où les joueurs sont très loose. De fait, de nombreux ajustements sont nécessaires dans ce genre de partie. Vous pourrez trouver l'article sur les parties loose après celui-ci. Cet article donnera quelques indications sur comment effectuer les bons ajustements dans une partie de No-Limit, en fonction du profil exact du joueur loose qui vous pose problème.

I. Le joueur loose-passif.

Si le joueur loose-passif est un adversaire idéal, il peut poser un problème lorsqu'il est extrêmement loose après le flop. En effet, il payera systématiquement vos continuation bet, ce qui n'est pas une bonne nouvelle lorsque tout ce que vous avez en main est un AK qui a raté.
Heureusement, ce type de joueur vous payera également lorsque vous aurez une bonne main. L'ajustement principal à effectuer est de réduire votre proportion de continuation bet. Comme le joueur vous payera de toute façon s’il a touché quoi que ce soit, il devient souvent préférable de prendre une carte gratuite lorsque vous ratez le flop.
Notez également que contre ce type de joueur, les mains sans paires marginales (type KT ou A9) perdent de leur valeur. En effet, vous ne gagnerez plus assez de pots lorsque vous raterez le flop pour générer un profit avec ces mains. Il vous faut donc jeter ces mains marginales avant le flop dans une partie loose-passive.
Cela ne signifie pas pour autant que vous devez jouer plus tight dans une partie de ce type. En effet, vos adversaires feront beaucoup d'erreurs après le flop, ce qui justifie de rajouter des mains marginales à votre espace de mains de départ. Typiquement, vous devrez jouer plus de petites paires et de connecteurs suités, car votre côte implicite est généralement bonne contre ce genre d'adversaire.
Finalement, certains joueurs loose-passifs ont un profil un peu spécial, en ce sens que si ils floppent une petite paire au flop, ils vous paieront une fois, mais jetteront contre une nouvelle mise au Turn. Si vous repérez un joueur appliquant cette stratégie, il vous suffit de miser systématiquement le flop (de façon conséquente tant qu'à faire), et de poursuivre par une mise au Turn.

II. Le joueur loose-passif avant le flop seulement.

Ce joueur pose un problème différent. Il n'est pas facile à lire après le flop, car il joue un grand nombre de mains, sans pour autant vous offrir une bonne côte implicite, car il passera souvent au flop. L'antidote contre ce profil est de jouer beaucoup de mains preflop, d'entrer avec une relance un peu supérieure à votre relance usuelle, et d'effectuer un continuation bet systématiquement.

III. Le joueur loose-agressif.

Contrairement au joueur loose-passif, le joueur loose-agressif est souvent difficile à affronter. Bien appliqué, le style loose-agressif peut même être dévastateur (demandez à Gus Hansen ou Daniel Negreanu).
Nous nous limiterons ici à traiter le cas du joueur trop loose et trop agressif, un cas fréquent aux limites moyennes.
Le problème que vous pose ce joueur et qu'il joue beaucoup de mains, de types très différents, et va vous voler beaucoup de pots au flop ou au turn lorsqu'il suspecte que vous avez raté.
De nombreux auteurs conseillent de jouer plus sérré contre ce genre de profil. Si ce conseil est suffisant pour gagner pour la version « kamikaze » du joueur loose-agressif, elle est loin d'être optimale contre le loose-agressif modéré. En effet, en resserrant votre jeu, vous réduirez encore plus la proportion de cartes moyennes et faibles dans vos mains de départ. Le joueur loose saura donc quasiment certain que vous avez raté lorsque le flop vient sans figure, et vous volera pot sur pot. Les quelques cas ou vous aurez une grosse paire en main ne suffiront pas à compenser vos pertes au flop.
Le mix de mains de départ à jouer est similaire à celui que nous avons vu en I: moins de mains hautes marginales, et plus de petites paires et de connecteurs suités. En changeant votre espace de main de départ, vous deviendrez plus difficile à lire.
Si l'adversaire loose-agressif joue beaucoup de mains quelle que soit la taille de votre relance preflop, vous devez cette fois réduire la taille de votre relance. Contre ce joueur, c'est au flop que vous ferez la différence.
Après le flop, il vous faudra également réduire la proportion de continuation bet. En plus de cela, il vous faudra également embusquer une peu plus de mains au flop. Une ligne classique contre ce type d'adversaire, lorsque vous floppez une grosse main, est de miser le flop, est de check-raiser le turn.
Contre des joueurs loose-agressif de bon niveaux, vous pourrez même effectuer cette relance en bluff total: en effet, le joueur loose agressif supporte mal ces grosses relances, car il rarement de quoi payer (c'est le problème lorsque vous jouez trop de mains).

Bonne Chance!

Le modèle ICM (suite)

Cet article fait suite à celui que j'avais posté le 26 février.

Un bref rappel de l'Independant Chip Model : chaque joueur a une chance de gagner le tournoi exactement égale à la proportion des jetons qu’il détient par rapport au nombre total de jetons. Ainsi, si vous avez 50% des jetons en jeux, vous avez 50% de chances de gagner le tournoi.
Le calcul des probabilités de terminer second est plus complexe. Vous allez tout d’abord supposer qu’un joueur particulier termine premier (avec une probabilité déjà déterminée au stade précédent). Ensuite, votre probabilité de terminer deuxième du tournoi vous sera donnée par la proportion des jetons que vous détenez une fois enlevés les jetons du premier du pool total de jetons. Effectuez cet exercice en supposant tour à tour que chacun de vos adversaires termine premier, et vous aurez votre probabilité de terminer second.

Notez qu’il suffit en fait de choisir le vainqueur du tournoi, puis d’appliquer le calcul d’ICM de calcul du joueur terminant premier parmi les deux restants. De fait, programmer un calcul d’ICM n’est pas trop complexe puisqu’il s’agit en réalité d’un processus itératif.
Une fois déterminée la probabilité de chaque joueur de terminer à toutes les places possibles, il suffit de multiplier ces probabilités par le prix équivalent à chacune de ces places. Vous obtiendrez ainsi l’espérance de gain de chacun des joueurs dans le tournoi.

Tout cela peut paraître fort complexe. Le plus simple est donc de prendre un exemple.
Vous jouez un Sit-and-Go qui paye 100$ au premier et 50$ au second. Il reste trois joueurs, disposant respectivement de 6000, 3000 et 1000 jetons.
Calculons tout d’abord la probabilité de chacun des joueurs de terminer premier. Le premier joueur a 60% des jetons, donc 60% de terminer premier. De même. Le joueur 2 et le joueur 3 ont respectivement 30% et 10% de gagner le tournoi.
Calculons les probabilités de terminer second. Il nous faut alors distinguer trois cas.

Cas 1 : le premier joueur termine premier (probabilité 60%).
Dans ce cas, il reste 4000 jetons en jeu, et le joueur 2 en détient 75%. Sa probabilité de terminer second est donc de 75%, contre 25% pour le Joueur 3.
Cas 2 : Le Joueur 2 termine premier (probabilité 30%).
Il reste alors 7000 jetons en jeu, et le Joueur 1 en détient 6000, pour une chance de terminer second de 85.71%. Le joueur 3 a alors 14.29% de terminer second.
Cas 3 : Le Joueur 3 termine premier (probabilité 10%)
Il reste 9000 jetons en jeu. Le Joueur 1 terminera donc second dans 66.67% du temps, contre 33.33% pour le Joueur 3.

Au total, le joueur 1 terminera second dans 30% * 85.71% + 10% * 66.67% = 32.38% des cas.
Le joueur 2 terminera second dans 60% * 75% + 10% * 33.33% = 48.33%
Le joueur 3 terminera second dans 60% * 25% + 30% * 14.29% = 19.29%

Ce deuxième stade du calcul nous donne également les probabilités de terminer à la troisième place, respectivement 7.62%, 21.67% et 70.71% du temps.

L’équité du joueur 1 est alors simplement 60% * 100$ + 32.38% * 50% + 7.62% * 0$ = 76.19$
Des calculs similaires nous donnent l’espérance du joueur 2 et 3, respectivement 54.17$ et 19.64$.
Si vous divisez l’équité de chacun des joueurs, vous observerez qu’effectivement, plus votre tapis est modeste, et plus l’équité par jeton est élevée.

Comme vous le voyez, effectue manuellement des calculs d’ICM est pénible, et impossible à effectuer à une table de poker. Heureusement, le calcul itératif est rapidement effectué par un ordinateur, et en analysant diverses situations de tournois, vous développerez un bon sens de comment la situation de tournoi peut faire varier le jeu correct par rapport à un cash-game. Dans notre prochain article, nous étudierons quelques exemples classiques dans lesquels l’Independent Chip Model nous aide à trouver la bonne décision.

Notez que PokerStars va interdire les calculateurs ICM sous peu.

Je vous conseille de vous entrainez avec les 2 logiciels donnés dans le 1er lien.