vendredi 15 août 2008

Introduction au 2-7 triple draw

Pour faire un peu d’histoire, le 2-7 (prononcer Deuce to Seven) Triple Draw était originellement le main event des WSOP à l’époque ou le vainqueur était désigné par un vote!

Quant le Hold’em No Limit devint le jeu du main event ils gardèrent le 2-7 Triple Draw dans les variantes jouées aux WSOP et il y est toujours mais de nos jours il est joué avec un seul tirage, au lieu de trois tirages, et sous la forme d’un event à 5000$ plus rebuys ou jouent seulement les meilleurs joueurs du monde. Mais le 2-7 Triple Draw existe toujours sous sa forme originelle – trois tirages – dans le « big game » qui se tient au Bellagio, à Las Vegas, et qui réunit les meilleurs joueurs professionnels du monde.

Le 2-7 Triple Draw est un jeu très simple, joué le plus souvent en Limit. Son but est de finir avec la main la plus nulle au Poker, 2-3-4-5-7 - l’as comptant dans ce jeu comme la carte la plus forte – et une suite - de type 2-3-4-5-6 - ou une couleur - comme 2-3-4-5-6 de pique- étant considérée comme une main horrible et donc ne pouvant remporter la main.

Dans le 2-7 Triple Draw on nous distribue 5 cartes, faces cachées. Vous pouvez alors choisir d’enchérir et changer ainsi autant de cartes que vous le souhaitez en en prenant dans le talon et un autre tour de mise débute, ceci pendant 3 tours – triple tirage/ triple draw en anglais -, créant ainsi 4 tours d’enchères. Si vous ne souhaitez pas changer de cartes vous pouvez aussi de rester, sans tirer.

La notion la plus importante dans le 2-7 triple draw est la position, encore plus qu’en Hold’em No Limit, juste parce que la majeure partie de vos décisions vont être basées sur le nombre de cartes que vos adversaires vont changer. C’est plus facile à comprendre avec un exemple : si vous êtes au bouton et que la big blind change 4 cartes il vous faudra miser, QUELQUE soit votre main, pas parce que vous pensez avoir une meilleure main mais juste parce que, 90 du temps, il va jeter son jeu après votre mise !. En fait, basiquement, si il change 4 cartes c’est qu’il a une main terrible. Donc, même si j’avais K-K-K-K-A, je miserais afin de l’obliger à jeter ses cartes. De manière générale si votre adversaire change plus de cartes que vous, vous devriez toujours miser. Si votre adversaire change 3 cartes et que vous en changez 2, misez !!!

Maintenant que vous avez compris comment on joue au 2-7 triple draw, voyons quelles sont les bonnes mains de départ et quelles mains peuvent gagner à l’abattage. Une main avec un 7 en carte la plus haute gagnera dans 90% des cas, une main avec un 8 gagnera également souvent. Une main avec un 9 est jouable si les autres joueurs changent encore des cartes. Je joue parfois sans changer de cartes avec une J haute, comme 2-4-5-6-J, si les autres joueurs changent encore certaines de leurs cartes mais si ils ne le font pas j’essaye de tirer une autre carte.

Preflop il n’y a que deux types de mains que vous pouvez jouer, celles avec 1 carte à tirer et celles avec 2 cartes. Vous pouvez, de manière occasionnelle, jouer depuis les blinds une main avec 3 cartes à changer mais jamais depuis une autre position. Les mains avec une seule carte à changer sont du type 2-3-4-8, 2-3-5-7 ou même 3-5-7-8 mais vous devez faire très attention à ce genre de mains ou vous pouvez faire une suite. Des mains telles que 4-5-6-7-8 sont des mains ou vous ne devriez pas miser de trop parce que la seule carte qui peut vous aider est un 2. Si vous tirez un 3 ou un 9 vous aurez une suite, ce qui est mauvais. Les mains ou vous devriez changer 2 cartes sont des mains jouables, telles que 2-3-4, 2-3-5 ou 2-3-7 mais personnellement je ne jouerais pas une main comme celles la sans un 2 dedans, encore plus si vous êtes le premier à parler.

Il y aussi un concept dans le 2-7 triple draw qui est le concept de “snowing”. "Snowing" est quand on vous distribue une main telle que 2-2-2-7-7 qui contient donc 5 cartes basses ce qui fait que votre adversaire devrait en avoir aucunes.

Donc vous pouvez miser en comptant sur le fait que votre adversaire a une très mauvaise main de départ. Mais le fait est que si vous ne changez aucune de vos cartes votre adversaire va vous mettre sur un bluff ou sur un snowing, je préfère donc changer une carte, miser et ne plus en changer de toute la main.

Il n’y a pas vraiment de variante approchant la structure du 2-7 triple draw.C’est une variante ou vous allez devoir développer votre instinct, comme quand rester avec une main "10 haute" ou quand abandonner un bluff. D’un coté, le plus souvent, vos adversaires vont payer vos relances jusqu'à leur dernier tirage, en tirant à chaque tour, ce genre de parties étant les meilleurs pour vous, celles ou vous faites un maximum d’argent. D’un autre coté, avec cette technique, il faut accepter le fait que parfois vos adversaires vont toucher la carte qui vous fera perdre mais vous gagnerez assez de mains pour ne pas vous en soucier et continuez à gagner de l’argent. La clé de ce jeu est de jouer la position et de miser. Si vos adversaires tirent plus de cartes que vous misez ! Si vous avez une bonne main, misez ou relancez ! Si vous avez vu 3 des 4 septs du jeu à travers vos tirages, misez ou relancez ! Il n’y a aucune bonne raison à checker une bonne main parce que si vous ne tirez aucune carte il sera évident que vous avez une bonne main ! Vous avez besoin que vos adversaires mettent le plus de monnaie possible dans le pot quand vous avez la meilleure main !

J’espère que je vous ai donné un petit aperçu de comment jouer au 2-7 triple draw. Si vous voulez en savoir un peu plus je ne saurais que vous recommander de jeter un coup d’œil à la section de 2-7 triple draw rédigée par Daniel Negreanu dans SuperSystem II. Il a écrit un bon article de manière très claire et explique ainsi aussi bien des concepts basiques ou avancés de ce jeu.

J’espère que je vous ai aidé à comprendre un peu mieux cette variante méconnue du poker que j’aime jouer.

Article de PokerSawy traduit par Attachant

David Sklansky a Mangé Mon Cerveau

Hold'em Avancé à la Maison

La première fois que j'ai croisé Sklansky par hasard, j'ai pensé que je trouverais finalement la réponse. Quand j'ai trouvé un vieille copie du livre de David Sklansky et Mason Malmuth, Hold'Em Poker for Advanced Players, J'ai couru à la maison pour étudier à fond les rêveries de Sklansky comme un acolyte étudiant un texte sacré.

J'avais joué dans beaucoup de parties à la maison, mais mes camarades étudiants dans la Student Union les avait rarement appelé hold'em, et voilà enfin un livre qui montrerait comment ça se passait. Armé de ma connaissance spéciale du hold'em, jeu du futur, je détruirais les cowboys et les fermiers contre qui je jouais à LaCenter, Washington (un hameau minuscule au nord de Portland, Orégon, où j'ai vécu alors). Il y avait beaucoup de jeu sauvage dans ces parties à 1 - à 3 dollars, sans mentionner l'abondance de la multi-direction, multi-mise les pots et les personnes montrant quelques mains vraiment incertaines. Et j'étais assez sûr la plupart des pèquenauds que j'étais sur le point de cisailler n'avais jamais lu des livres sur le poker.

Après m'être complètement Sklanskifié moi-même, je suis parvenu à changer mon style de jeu pratiquement durant la nuit. Mon incantation est devenue QFS : Que Ferait Sklansky? "et la réponse ?" jouer au moins une main par jour, que vous ayez besoin ou pas. " bien, c'est un peu une exagération. Mais si vous jouez au poker la manière de Sklansky, vous jouez serré puissant, et vous passez heure après heure se reposant tranquillement et attendant les nuts virtuels.

Le conseil de Sklansky a eu un effet immédiat sur mon jeu : ma présence dans un pot est devenue un tueur d'action. Ces types peuvent avoir été des fermiers, mais ils n'étaient pas sourds-muets. Je me rappelle avoir relancer une fois avec des pocket dames en fin de parole, et le type sur le bouton m'a montré une pocket paire de neufs et les jette disant, "vous devez donner de l'action pour avoir l'action. " et c'était un bon résultat comparé aux fois où les gens m'ont donné de l'action.

Je me suis fait écrasé en pots multi-direction quand je me suis retrouvé tenant la top paire , top kicker sur le flop. Je finirai par miser et l'action se retournerai contre moi et je devrais jouer contre quatre adversaires. QFS ? Passez. Plus tard j'ai souffert de la nausée du joueur sérieux quand je me suis rendu compte que j'ai nettoyé le gagnant et le type ratissant dans les jetons a eu certaine main de l'espace comme des pocket quatres. Par la suite j'ai appris à simplement ignorer de grandes sections du livre de Sklansky et mon taux de victoire a augmenté rapidement comme une fusée.

Sklansky peut avoir m'a laissé tombé, une fois de temps en temps, je me retrouve à vouloir une autre dose de ses enseignements. Et chaque fois que je, je commencerais une autre série perdante. Superstition ? Peut-être. Plus probablement, Sklansky est très bien pour pro contre pro, mais les endroits extérieur comme le Taj Mahal à AC. ou Binion dans Vegas, son conseil ne fonctionne simplement pas. Sklansky n'est vraiment pas approprié au genre de jeux qui moi, et la plupart des personnes en Amérique ou les multitudes en ligne, jouent normalement.

Les Jetons Font La Discussion

Dans une partie ordinaire autour de votre table de cuisine, le modèle de relance a un élément conversationnel véritable, mais tout est assez vague. Disons que je mette la première relance. Ce que je dis là, "hé, j'ai une assez bonne main. " vous me relancez, et vous dites, " bien, qui est grand. Mais je pense que vous allez être assez impressionnés par combien ma main va battre la votre" puis je vous relance, vous me relancez, etc. Nous comprenons des significations générales de cette, "conversation" mais rien ne devient assez précis.

Pas autant dans SklanskyLand. Disons que je suis sur le bouton dans une partie au complet, et chacun s'est couché avant moi. Je relance et puis vous me re-relancez de la big blind. Je la couvre. Voici ce que le "dialogue" de Sklanskian entre nous à l'air:

Ma première relance: "Heads up, les gars, j'ai une bonne main là."

Votre relance: "Vraiment? J'ai une pocket paire haute, probablement de Rois ou des Dames."

Ma deuxième relance: "Bon,je suis désolé de te dire ça, mais j'ai les as."

Pas exactement le genre de conversation que vous rencontreriez dans la partie de hold'em 10-20 où je joue au club X de Manhattan (pas son vrai nom car le poker est illégal à New York). D'abord, les faire tous passer jusqu'au bouton est rare. Une main qui est coupée parce qu'elle en est aux deux blinds se produit généralement moins de cinq fois par nuit, et quelques nuits pas du tout. Les choses deviennent particulièrement intéressantes quand les joueurs se connaissent. Ainsi mettons quelques personnalités là-dedans.

C'est toujours moi qui relance sur le bouton, mais le type à la big blind est Adolpho (ce n'est pas non plus son vrai nom), un type italien plus âgé, imposant, réconfortant contre qui j'ai joué à de divers clubs dans la ville pendant des années. À quoi ressemble son jeu ? Expliquons le de cette façon : Adolpho est si sauvage et agressif, il me fait ressembler à David Sklansky, et je suis un joueur très agressif (de sorte que quand je m'assieds, il y a souvent une bousculade folle pour remplir le siège ouvert le plus proche à ma gauche parce que les gens ne veulent pas devoir deviner ce que je vais faire dans un pot avec eux).

ans le scénario décrit ci-dessus, où je relance sur le bouton, Adolpho re-relance, et moi je le couvre, "la conversation" serais ainsi compris :

Ma première relance: "Hé, Adolpho, qu'est-ce qui se passe ?Je relance, mais j'ai probablement rien.Vous savez, juste pour voler les blinds."

La re-relance d'Adolpho: "Mon pote, ne t'inquiète pas. Je relance en retour avec un monstre: D-3 à carreaux."

Ma relance: "Wow, bonne main. Mais je devrais vous dire que j'ai probablement un as as non-suivi ou peut-être même une pocket paire de deux ici. Mais je pourrais tout aussi bien ne rien avoir et jouer avec vous."

Si nous installons un téléporteur et envoyions quelques vieilles girouettes chevronnées de SklanskyLand pour jouer au club X, ils chavireraient, saisissant sauvagement leurs pacemakers, en voyant ce genre de partie. Mais savoir jouer contre un type comme Adolpho est juste la partie voyante de l'iceberg : vous devez savoir jouer une table rempli d'Adolphos.

Quand Les Bons Joueurs Deviennent Mauvais

L'autre nuit je jouais dans un 10-20, qui était vraiment une partie à 15-30 qui se jouait comme une à 20-40. Pourquoi ? Puisque chaque pot était si énorme, le prochain pot était automatiquement à moins qu'il ait y eu une égalité et qu'il soit partagé. Nous devons remercier Aimee et Jim pour cette installation. Aimee, un agent littéraire brune au doux-parlé, et Jim, un jeune agent immobilier avec un sens aigu de l'humour, s'asseyaient l'un à côté de l'autre, et ils jouaient tous les deux agressivement, ils redéfinissent presque la limite d'à quel point il est physiquement possible d'être agressif. Ils se détestaient. Alors Aimee relancerait avec rien, Jim re-relancerait pour la contrer, et ensuite, à moins que quelqu'un d'autre le fasse, Aimee l'a couvert hors du dépit.

Ce qui était merveilleux pour ma discipline. Nous avons tous passés par là : après s'être reposé à la table par moment, vous vous prenez à penser à jouer ce J-8 de cœur en début de parole parce que vous vous ennuyez et, hé, on ne sait jamais. Mais avec Aimee et Jim, vous saviez. Presque sans aucun doute vous avez su que vous alliez devoir payer 60 dollars de pré-flop pour ce J-8, et même si vous floppiez la top paire, vous ne pourriez pas être sûr de là où vous êtes parce qu'Aimee et Jim allaient continuer à relancer jusqu'à ce que leurs doigts soient tombés ou qu'ils soient effondrés de fatigue.

Quelle genre de mains ont-ils montrés ? 10-3 non-suivi, 5-8 non-suivi, et c'était parmi les meilleurs mains.Si vous preniez la commande du pari, vous devriez croire que vous alliez suivi à la river s'ils attrapaient ne serait-ce que la plus minuscule partie du flop.Vous pourriez être là-dedans une pocket paire de rois à un flop rainbow Q-7-2, mais si Jim a la paire de deux (qu'il joue déjà comme si c'était les nuts), vous devriez prier pour qu'il ne touche pas un kicker pourri ou une autre paire de deux car vous pouvez être sûr qu'il va vous suivre jusqu'à la river pour l'obtenir, et vous checkraiser s'il le touche. (Que ferait Sklansky dans un endroit comme le club X ? Ronger ses propres bras et courir en criant autour de la salle, du sang jaillissant de ses épaules inutiles.)

Ne me faites pas dire ce que je n'est pas dit: Ce Sklansky est apparemment un type intelligent qui a passé beaucoup de temps à penser à ce qui fonctionne et à ce qui ne fonctionne pas. Mais quand il dit, "si vous avez JJ et que le pot a été relancé et re-relancé avant que l'action ne vous arrive, vous devriez vous coucher, " je ne peux pas m'empêcher de rire nerveusement. Au club X, la première relance pourrait être A-5 suivi et la re-relance pourrait être une pocket paire de six. Et c'est si les gens restent disciplinés.

Quand Les Fous S'emparent de L'Asile

Si vous êtes un disciple de Sklansky et que vous vous retrouvez à l'un des nombreux endroits locaux dans le pays pour jouer aux cartes où ils jouent sauvagement, où personne ne se couche, vous finirez surement dans une grande salle blanche capitonnée, mâchant des pilules multicolores et murmurant à vous-même à plusieurs reprises, "comment a-t-elle pu suivre le flop ? Comment a-t-elle pu suivre le flop ? "

Que devriez vous faire, ensuite, lorsque vous êtes à une table rempli de fous? Et bien vous devriez lire Les Personnalités au Poker : Identifier et Battre les Fous pour comprendre tous les engrenages. Mais pour l'instant, pensez y comme deux routes divergentes dans un bois. Une route est la route de Sklansky, et je ne vous recommande pas de prendre celle-ci. Mais si vous insistez, vous aurez besoin de fonds qui sont assez conséquents pour prendre quelques coups de monstre, et de nombreux Sklanskyites ne veulent tout simplement pas subir toutes les raclés dans lesquelles ils sont engagés. Comme l'homme a dit lui-même, "Vous pouvez vouloir trouver un jeu plus mou." (Ainsi il recommande quoi ? Jouer avec des pros ? Jouer contre des gamins ? Bizarre.)

Il y a, cependant, une autre manière. Appelons-le le poker kamikaze car c'est que les gens qui ont l'habitude d'attendre les nuts auront l'impression que c'est. Dans le poker kamikaze, vous devez être disposé à jouer de plus petites cartes, une main comme 6-7 suivi, en presque n'importe quelle position. Puisque dans le poker kamikaze, ce qui est le plu important c'est de le fou.

L'erreur clé que les gens font lorsqu'ils jouent contre quelqu'un avec un style non-orthodoxe est de l'ignorer, en pensant, "Comment je peux ne pas battre ce type? Il joue comme un idiot." Et bien, peut-être est-ce vrai et peut-être pas, mais la vrai question est, quel genre d'idiot est-il? Cet article sur les fous au poker va vous aider à comprendre tout ça.

Merci à A. Beuve d'avoir déniché cet perle dans son superbe livre "Lillusion du Hasard" chez Praxéo (Article Ephraim Rosenbaum, traduit par Makkleod)

jeudi 14 août 2008

S'isoler très souvent contre les pigeons

S’isoler contre le pigeon très souvent (pigeon, fish en anglais, se dit d’un joueur au jeu très large et qui est plutôt faible/passif, ou qui ne sait pas du tout jouer).

Je vois très souvent cette erreur de faite. Un pigeon, avec disons un VPIP supérieur à 50, suit les blinds préflop et vous le suivez. C’est très mal joué. Votre sélection de main pour relancer ce joueur faible, en ayant la position sur lui, devrait inclure au moins les mains suivantes (voir même plus si vous savez jouer assez bien après le flop) : AA-77, AK, AQ, AJ, AT, Axs, KQ, KJ, KT, QJ, QT, JT, Q9s, J9s, K9s, 9Ts....

Le montant de la relance peut varier, mais en général celle-ci doit être de 3.5BB+1 par joueur dans le coup (une relance du montant du pot).

Si vous vous retrouvez en tête-à-tête avec le pigeon, et qu’il check au flop, vous devriez miser pratiquement 100% du temps (continuation bet), quelque soit votre jeu. Le montant de votre mise devrait varier entre la moitié et le montant total du pot. Changez le montant de votre mise fréquemment pour que personne ne puisse deviner votre main. Cependant, faites preuve de bon sens.

Si le flop est A55r, une mise de la moitié du pot devrait faire passer les mêmes mains qu’une mise du montant pot… etc.

Pensez-y du point de vue de la théorie du jeu. Si vous misez le montant total du pot à chaque fois et que votre adversaire se couche 50% du temps (voir un peu moins), vous faites automatiquement un profit. Comme la plupart des mains en tête-à-tête ratent le flop plus de 50% du temps, vous faites automatiquement un profit à moins que votre adversaire s’adapte à votre stratégie.

En plus, même si il vous suit une fois de temps en temps, vous aurez vous-même une bonne main un fois de temps en temps, donc il devrait vous suivre/relancer pas seulement 50% du temps, mais beaucoup plus souvent. De toutes façons, si il commence à vous relancer et à vous contre-attaquer, vous devriez être capable de le battre facilement puisqu’il est faible, voir mauvais.

Il y a une situation où vous ne devriez pas vous isoler. C’est lorsque vous avez quelqu’un à votre gauche au jeu très large et qui suit fréquemment les relances. Si c’est le cas, vous ne serez pas en mesure de vous isoler efficacement. Bien sûr, le plus vous êtes près du bouton, le plus souvent vous devriez essayer de vous isoler.

Vous devriez essayer de vous assoir directement à gauche des joueurs au jeu très large. Vous devriez les « martyriser », les attaquer avec insistance. J’ai souvent entendu des débats sur le fait de savoir si il faudrait mieux s’assoir à la gauche d’un joueur très large ou d’un serré-agressif pour l’empêcher d’avoir la position sur nous. Laissez-moi clore ce débat : asseyez-vous à la gauche du joueur large, vous y gagnez beaucoup plus en intérêt.

Si vous avez une table 6 max avec 3 joueurs moyen, 1 joueur très large et un serré-agressif très solide, et que vous devez vous assoir entre le large et le serré-agressif, j’estime que votre BB/100 serait considérablement supérieur si vous vous asseyez à gauche du joueur large avec le serré-agressif à votre gauche. Les raisons pour cela devraient vous être évidentes, maintenant.

Article traduit d'une publi Bodog de Tommy Angelo.

jeudi 7 août 2008

Le LowBall

De Barbecue (Poker) le week-end dernier, un joueur qui ne connaissait pas les jeux de type "Low" m'a parlé du LowBall de façon très floue.

Le poker Lowball ne se joue pas très fréquemment et vous trouverez très peu de parties de Lowball en ligne.

La poignée de salles qui proposent cette variante offrent souvent la version Triple-Draw du jeu.

Le Lowball est une forme de poker dans laquelle c'est la plus mauvaise main (dans le sens traditionnel) qui remporte le pot.

La main la plus basse peut être classée de différentes façons :

Les As peuvent être considérés comme étant une carte élevée, ou basse, alors que les quintes et les flushes peuvent soit compter, soit ne pas compter. (Les paires comptent toujours.) Il y a quatre façons différentes de classer les mains basses :

As à cinq Low : La meilleure main possible est A-2-3-4-5, on l'appelle "Wheel". Les As sont bas et les quintes et les flushes ne comptent pas. Les variantes qui utilisent ce classement comprennent le California Lowball (aussi appelé Ace-Five Lowball), qui est une variante de poker Draw qui se joue habituellement à la limite, avec un joker dans le jeu, et le Razz, qui est une version basse du Seven-Card Stud. Ce classement est aussi utilisé pour le Omaha Hi-Lo.

As à Six Low : La meilleure main possible est A-2-3-4-6. Les As sont bas mais les quintes et les flushes comptent. On l'appelle aussi "6-4 low." On utilise ce type de classement dans le London Lowball, qui est une variante du Stud à sept cartes normalement jouée à la limite du pot.

Deux à Sept Low (Le Deuce to Seven) : La meilleure main possible est 2-3-4-5-7. Les As sont élevés et les quintes et les flushes comptent. On l'appelle aussi "7-5 low." Les variantes qui utilisent ce classement comprennent le 2-7 Triple Draw, une variante avec trois tours de tirage qui se joue en général à la limite, et le Kansas City Lowball, qui est aussi une partie de poker Draw qui se joue normalement sans limite.

Deux à Six Low : La meilleure main possible est 2-3-4-5-6. Les As sont élevés et les quintes et les flushes ne comptent pas. Cette forme est très rarement utilisée dans des variantes.

Jouer au Lowball peut être très drôle, mais cela demande un minimum de temps d'adaptation si vous avez l'habitude de jouer à des variantes High comme le Texas Hold'em ou le Omaha. Vous devez évaluer vos mains de façon différente et dans les parties de draw, le fait d'utiliser les mauvaises cartes peut être dévastateur pour votre main.